Une session de formation sur les violences basées sur le genre, le techniques de communication, les mécanismes de prise en charge et le référencement des survivants et survivantes de violences sexuelles et violences basées sur le genre au profit des animateurs, assistant (e)s parajuristes et psychosociaux et leaders communautaires, organisée par la CDJP-Uvira pendant trois jours, du 13 au 15 février 2020, avait réuni 30 personnes dans la salle du Centre STEFANO AMADU de Kavinvira, dans la ville d’Uvira.
Cette activité a été réalisée grâce à l’appui financier de SCIAF à travers le projet d’appui aux activités d’autonomisation de la femme et lutte contre les violences basées sur le genre dans les localités de Kagando et Katala.
Les objectifs de cette formation étaient :
- développer et de renforcer les compétences des participants sur les questions de VBG afin d’améliorer la qualité de leurs interventions mais aussi de les impliquer dans la prévention.
- Inciter les participants à sensibiliser les communautés sur la nécessité d’accéder aux différents services de prise en charge dans le délai en cas de violences sexuelles et basées sur le genre ;
- Connaître les généralités sur les VBG (ampleur, facteurs favorisants, conséquences) ;
- Renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes et promouvoir l’égalité entre homme et femme.
- NOTIONS SUR LES VBG
Le module sur les violences basées sur le genre, présenté par Mme Godelive, la formatrice et Présidente de la CDJP-Uvira, a permis d’expliquer aux participants :
- Les notions de genre, de sexe, de violence et de VBG ainsi que les différents types de VBG ;
- L’intérêt de la lutte contre ces violences à travers la description des facteurs de risque ou facteurs favorisant les VBG et leurs conséquences;
- Ce qu’il faut faire pour développer une bonne stratégie de prévention. La formatrice a expliqué les six types de VBG selon la classification actuelle. Il s’agit de :
- Viol,
- Agression sexuelle,
- Agression physique,
- Mariage forcé,
- Déni de ressources, d’opportunités ou de services,
- Maltraitance psychologique et émotionnelle.
Elle a souligné que les VBG sont favorisées par certains facteurs classés en 6 groupes :
- Les facteurs individuels.
- Les facteurs relationnels.
- Les facteurs communautaires.
- Les facteurs sociaux.
- Les facteurs institutionnels.
- Les facteurs physiques et médicaux.
Quant aux conséquences des VBG, elle les a résumées en deux groupes :
- Les conséquences immédiates (blessures, état de choc traumatique, IST/VIH/SIDA, grossesse…)
- Les conséquences secondaires (invalidité, douleur chronique, avortement …)
Pour clore ce module, elle a exhorté les participants à gérer les cas de VBG avec célérité et à travailler dans une synergie d’action pour lutter contre les VBG. Elle a ajouté que les victimes de VBG ont besoin d’une prise en charge holistique d’où la nécessité de les référer aux différentes structures de prise en charge selon le cas. Des échanges ont permis de clarifier certains aspects non compris par les participants.
2. LES MECANISMES DE PRISE EN CHARGE ET DE REFERENCEMENT
La formatrice a présenté quatre mécanismes de prise en charge et de référencement qui ont été développés au profit des participants. Il s’agit de :
- De la prise en charge médicale
- De la prise en charge psychosociale
- De la prise en charge juridique
- De la réinsertion socio-économique.
Si ces systèmes sont tous mis au profit des survivant (e)s, il s’agit là de la prise en charge holistique a-t-elle ajouté. Elle a continué en précisant certains principes directeurs qui doivent nous guider lorsqu’on offre des services aux survivant (e)s de VBG :
- La confidentialité,
- La sûreté,
- La non discrimination
- Le respect
- L’empathie
Elle a insisté sur le fait que la connaissance de ces principes est fondamentale dans la réussite d’une prise en charge des VBG.
3. LES TECHNIQUES DE COMMUNICATION
Module développé toujours Mme Godelive, elle a défini la communication comme étant un processus par lequel l’information et les idées sont échangées entre une première personne, l’émetteur, au moyen d’un canal en vue d’apporter les changements désirés dans le comportement du récepteur.
La communication a pour but de :
- découvrir qui nous sommes
- connaître le monde qui nous entoure
- partager ce monde avec celui des autres
- persuader et /ou influencer les autres
- nous détendre, nous amuser, nous distraire.
En matière des SGBV, a-t-elle poursuivi, les différentes communications visent une réaction en chaine afin d’obtenir un changement d’attitudes, des pratiques et des comportements à une échelle suffisante, pour susciter à la longue un mouvement de masse visant l’éradication des violences basées sur le genre. C’est pourquoi la communication se compose de 5 éléments déterminants :
- l’émetteur : c’est toute personne ou structure ou organisation qui transmet un message quelconque. C’est le système de santé qui s’appuie sur les relais communautaires, les OCB, les leaders communautaires etc qui apportent les messages aux communautés. Chacun relaie les messages dans la communauté à laquelle il appartient ou plus simplement dans son milieu.
- le récepteur : Le récepteur est la(les) cible(s) c.-à-d. la(les) personne(s) que nous voulons atteindre. Selon le cas, il peut s’agir de le/la SVS elle-même, de son entourage, …, ou de la communauté toute entière
- le canal : Il s’agit des différentes opportunités par lesquelles le message peut passer. Exemple : séance de cours à l’école, réseaux sociaux, visites à domicile, échanges avec des SVS, dialogue communautaire, média locaux, média de masse.
- le message : un message doit être clair, concis, précis et compréhensible
- le feedback : La (les) cible(s) peuvent manifester positivement, négativement ou être neutre face au message. Elles(s) peuvent l’exprimer directement à l’émetteur ou indirectement à d’autres personnes. Il est important de noter la réponse de la/des personnes touchées par le message pour s’assurer du succès de la communication.
La cdjp est une structure que j’encourage bcp à la défense des droits humains et d’assistance humaines en tous les besoins si possibles.
Rien ne m’attire bcp que cette formation présentée sur la capacitation de différents couches des personnes de pouvoir maintenir la dignité humaine à l’égard de la femme.
J’ajoute de dire qu’une femme abusée, un monde détruit, d’où Quand une femme juis pleinement des ses droits, aussitôt un(une) monde (population) moderne bien construit(e)
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